Gros cookies fondants aux brisures d’oreos, de chocolat et de noix, pour quand on vous les brise !
Effectivement, après avoir passé deux heures en tête-à-tête avec mon patron pour vider notre chambre froide, fallait bien ça ! Contenir ses nerfs pour ne pas lui envoyer un crochet du gauche puis un du droite, c’est pas si facile ;-)
Voici l’un des seuls « dialogues » qu’il n’y ait jamais eu entre lui et moi en deux ans:
Lolotte : « Voulez-vous une paire de gants pour trier tout ça ? »
Lui sur un ton hautain: « Je me laverais les mains. Ca fait 40 ans que je fais ça et je ne m’en porte pas plus mal »
Lolotte pense : ?? – Euh…t’oublie de dire que cela fait 40 ans que tu réfléchis dans ton bureau et que tu n’es plus en contact avec aucun produit mon vieux ;-) C’est nous qui avons une espérance de vie 10 ans plus courte que le restant de la population;-) – Une blague de chimiste consiste à dire qu’on perd une année à chaque fois que l’on ouvre un frigo où des réactifs sont stockés (référence à l’odeur s’en dégageant une fois les bouteilles ouvertes), ah ah ! C’est qu’ils ont de l’humour les geeks en goggles :(
Même pas 10 minutes plus tard…
Lui : « Vous pourriez me passer des gants»
Lolotte pense : ?? What the h###!!! Tu te ficherais pas un peu de ma poire par hasard??
Vous voyez le personnage. Mais jusqu'à encore hier, je me disais que j’exagerais peut-être, que je n’étais pas assez tolérante, etc…Jusqu'à ce que je demande un service à l’un des autres chercheurs du département et qu’il apprit pour qui je travaillais. Je ne le remercierais d’ailleurs jamais assez d’avoir su dépasser les apparences négatives du départ. Effectivement, mon patron n’est vraiment pas apprécié dans le département de chimie mais c’est de sa faute. Il a beau en être le meilleur chimiste et être un chercheur extrêmement brillant au niveau mondial, cela n’empêche pas qu’ils soit imbuvable. Voici les propos de ce gentil monsieur, qui valent leur pesant d’or :
« Je lui ai envoyé un email il y a deux mois pour lui demander un renseignement mais ce Monsieur est apparemment beaucoup trop occupé pour avoir ne serait-ce que l’amabilité de me répondre »
- Gloups -
Plus tard dans la conversation :
« He’s an asshole » (c’est un connard)
- Double gloups -
Pour finir, lorsqu’il me questionna sur mon post-doc et ce que j’en avais retiré :
Lui : « On passe malheureusement presque tous par un post-doc qui ne nous aura rien apporté »
Lolotte pour essayer de sauver le coup (pourtant le boss ne le mérite pas) : « Oh, j’aurais pu tomber sur pire ; on peut toujours tomber sur pire »
Lui : « Ouais, t’aurais pu te faire écraser par une bagnole … »
Lolotte : « … » - gloups, gloups, gloups, gloups, gloups………
Gros cookies aux oreos, chocolat et noix
(d’après Cookie Madness)
(pour 12)
2 tasses de 240 ml de farine
¾ tasse de sucre brun
140 g de beurre
1 œuf
1 ½ cc d’extrait de vanille liquide
½ cc de levure
1 cc de bicarbonate de soude
½ cc de crème de tartre (facultatif)
12 oreos (ou 24 minis)
1 poignée de noix concassées
1 bonne poignée de grosses brisûres de chocolat
Fouettez le beurre mou avec le sucre. Ajoutez ensuite la vanille et l’œuf.
Séparément, mélangez la farine, la levure, le bicarbonate (et la crème de tartre). Incorporez peu à peu au mélange beurre-sucre. Ajoutez enfin délicatement les oreos coupés en 4 (ou en 2 dans le cas des minis), le chocolat et les noix.
Divisez la pâte en 12 portions. Roulez-les en boules et déposez-en 6 par plaque de cuisson seulement. Aplatissez-les mais pas complètement.
Faites cuire 15 minutes à four préchauffé à 180 °C puis retirez de la plaque et laissez refroidir.